Après le professeur Hyacinthe Sarassoro, en 2018, la nation rendra hommage, cette année, à Lambert Amon-Tanoh, le 15 novembre à Abidjan et le 17 novembre à Éboué, son village natal, ont annoncé, mercredi, les organisateurs. Les cérémonies d’Abidjan seront consacrées à une conférence publique prononcée par Amon-Tanoh lui-même sur “l’histoire coloniale et post- coloniale de la Côte d’Ivoire avec Félix Houphouët-Boigny” et un diner gala à son honneur. Dans son village, des consultations gratuites et dons de médicaments seront organisés, a indiqué la présidente du comité d’organisation, Coulibaly Nadège. Pour la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, il s’agit de saluer la qualité, la sagesse et le mérite en rendant hommage à l’un des rares et illustres compagnons du président Houphouët-Boigny encore vivant, qui doit servir de modèle à suivre par la jeunesse. Troisième ministre de l’éducation nationale d’Houphouët-Boigny (1963-1970), le père de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Lambert Amon-Tanoh, est à 93 ans “une icône” que la nation doit célébrer de son vivant en lui marquant sa reconnaissance. <p>“Nous travaillons dans ses sillons et j’appelle la communauté éducative et l’ensemble des ivoiriens à se mobiliser pour cet hommage”, a lancé Kandia Camara, en présence du Secrétaire d’État, Brice Kouassi. Kandia Camara a expliqué que primo, ces festivités “nous permettront de témoigner notre reconnaissance et celle de toute la nation à un homme aux qualités de bâtisseur”. Secundo, “célébrer un homme de son vivant, c’est le distinguer sincèrement, comme une référence sociale, culturelle, administrative, politique et j’en passe. Une telle démarche lui confère une autorité morale qui l’élève au rang de modèle à suivre pour les nouvelles générations”, a-t-elle poursuivi. Tercio, a-t-elle ajouté, ” l’hommage a une valeur thérapeutique pour la personnalité qui en reçoit les marques. C’est donc un exercice à la limite, une catharsis qui permet de réintégrer l’homme dans la société en mettant en scène des moments forts de son passé qui façonnent son présent”.